Histoire

Colloque « Shmonzes », la mémoire par l’objet dimanche 5 mai 2024 au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme

Colloque « Shmonzes », la mémoire par l’objet - au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme 
Colloque parlé, chanté, conté, coordonné par Céline Masson, avec la collaboration de Yaelle Sibony-Malpertu (université de Picardie Jules Verne)

Avec la participation de l'écrivaine Nathalie Skowronek, de la chanteuse Talila, accompagnée par les musiciens Alain Speiser et Michel Schick, de l'essayiste Janine Altounian, des historiens Jean-Marc Dreyfus, Iannis Roder, Odette Varon-Vassard, du linguiste Alexandre Beider, du psychanalyste Jean-Pierre Winter, de la germaniste Martine Benoit et de la traductologue Francine Kaufmann et Lior Lalieu-Smadja, Mémorial de la Shoah.

Comment nommer ces objets sans valeur, qui pourtant traversent les générations car ils portent en eux la mémoire d’un monde disparu ? Il y aurait ce mot yiddish, Shmonzes qui pourrait être traduit par « babioles », « foutaises ». Dans la lignée des colloques « Shmattès, la mémoire par le rebut » (2004), « La force du nom » (2009), « Génération balagan, archéologie du désordre » (2016), « L’empreinte d’un geste. Pilpoul à trois temps » (2019) et « Guilgoul, métamorphose d’un nom » (2021), Céline Masson explore ces objets « transmissionnels » à travers les récits de famille qu’elle a filmés, les études scientifiques ainsi que l’écriture, la voix, le chant et la musique
Avec le soutien de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (CHSSC), du Réseau de recherche sur le Racisme et l’Antisémitisme (RRA) et de l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE).

05/05/2024
Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme
« Shmonzes », la mémoire par l’objet

Colloque « Shmonzes », la mémoire par l’objet dimanche 5 mai 2024 au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme

Colloque « Shmonzes », la mémoire par l’objet - au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme 
Colloque parlé, chanté, conté, coordonné par Céline Masson, avec la collaboration de Yaelle Sibony-Malpertu (université de Picardie Jules Verne)

Avec la participation de l'écrivaine Nathalie Skowronek, de la chanteuse Talila, accompagnée par les musiciens Alain Speiser et Michel Schick, de l'essayiste Janine Altounian, des historiens Jean-Marc Dreyfus, Iannis Roder, Odette Varon-Vassard, du linguiste Alexandre Beider, du psychanalyste Jean-Pierre Winter, de la germaniste Martine Benoit et de la traductologue Francine Kaufmann et Lior Lalieu-Smadja, Mémorial de la Shoah.

la mémoire par l’objet
05/05/2024
Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme

Inauguration de l'entrée du "Journal de Vahram Altounian" au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France - 30 septembre 2022


La Bibliothèque nationale de France
inaugure le 30 septembre 2022, en présence de Janine Altounian, l’entrée du Journal de Vahram Altounian (BnF, MSS, Arménien 350) dans les collections de la BnF au Département des Manuscrits de Richelieu, avec la participation de Krikor Beledian, chercheur et écrivain de langue arménienne, poète et romancier, maître de conférences émérite à l’Institut des langues et civilisations orientales, et Raymond H. Kévorkian, historien et directeur de recherche honoraire à l'université Paris 8, spécialiste de l’étude des violences de masse, membre de l’Académie nationale des Sciences d’Arménie et Président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens à Erevan.

Inauguration de l'entrée du "Journal de Vahram Altounian" à la BnF
30/09/2022
Bibliothèque nationale de France - Site Richelieu, Salle Émilie du Châtelet

Inauguration de l'entrée du "Journal de déportation de Vahram Altounian" au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France - 30 septembre 2022


La Bibliothèque nationale de France inaugure le 30 septembre 2022, en présence de Janine Altounian, l’entrée du Journal de déportation de Vahram Altounian (BnF, MSS, Arménien 350) dans les collections de la BnF au Département des Manuscrits de Richelieu, avec la participation de Krikor Beledian, chercheur et écrivain de langue arménienne, poète et romancier, maître de conférences émérite à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), et Raymond H. Kévorkian, historien et directeur de recherche honoraire à l'université Paris 8, spécialiste de l’étude des violences de masse, membre de l’Académie nationale des Sciences d’Arménie et Président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens à Erevan.

Interventions :

- Ouverture de la rencontre par Laurent Héricher1, conservateur général, chef du service des manuscrits orientaux et chargé des manuscrits hébreux au département Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France

- Destins du manuscrit de son père par Janine Altounian (Voir la retransmission dans la colonne de droite à partir de 4 mn jusqu'à 24 mn)

- « Langue du bourreau et écoute de la victime » par Krikor Beledian

- « Le statut du témoignage » par Raymond H. Kévorkian                        

Légende : Le génocide des Arméniens (1915 - 1916) - Carte des déportations, des massacres et des camps de concentration ©Raymond Kévorkian (cliquer sur la carte pour l'agrandir).

Compte-rendu par le Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah : Vahram Altounian, à la BNF remise du carnet-témoignage d’un rescapé du génocide arménien

30/09/2022
Bibliothèque nationale de France - Site Richelieu, Salle Emilie du Châtelet
Inauguration de l'entrée du "Journal de Vahram Altounian" au Département des Manuscrits de la BnF
50 mn
Lecture de la version originale en langue turque du Journal de Vahram
Voir la video
1h23

Débat sur les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés - Centre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - 17 novembre 1990

Dialogue de Janine Altounian avec Jean Gillibert : "Les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés, Les chemins d’Arménie" les interventions de Yeghicheyan, Bianca le Chevalier, et Pérel WilgowiczCentre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - 17 novembre 1990.

Ce débat a donné lieu en 1993 à un Collque à Cerisy, Des origines et des conséquences des processus d'extermination, publié en 1994 sous la forme d'un livre L'ange exterminateur, paru aux Editions de l'Université de Bruxelles, sous la direction de Jean Gillibert et Pérel Wilgowicz.

17/11/1990
Centre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - Paris
Les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés

Archives familiales : modes d’emploi - Récits de genèse

Écrire un récit de vie invite à s'appuyer sur des documents, à intégrer divers éléments d'archives publiques ou privées : carnets, journaux personnels, correspondance, articles de presse, photographies – qui peuvent être à l'origine du récit, le soutenir ou l'accompagner.
Ce livre propose des analyses d'universitaires et témoignages d'écrivains, qui se penchent sur la mise en récit de ces traces familiales : de quelle manière les intégrer au récit, les transformer, comment leur redonner vie ?

Contribution de Janine Altounian : « L'étrange survie d'un récit de déportation sans destinataire ».

Archives familiales : modes d’emploi - Récits de genèse
Sous la direction de Catherine Viollet, Véronique Montémont
Au coeur des textes
français
2013
118
978-2-8061-0080-1

Les Mots du génocide

Le langage est une arme de destruction massive. Utilisés, tronqués, et réinventés par les bourreaux, les mots stigmatisent les individus, les réduisent au rang d’animaux nuisibles, insinuent leur disparition, mettent en œuvre un processus d’élimination, et réfutent l’existence du génocide au moment où il est en train de s’accomplir. Pur négationnisme.

L’un des premiers à mettre en évidence cette utilisation du langage fut le philologue Victor Klemperer, entre 1933 à 1945, lui, juif allemand constamment menacé d’être déporté par les nazis. À l’écoute de la radio, lisant les journaux et livres qui véhiculaient l’idéologie nazie, Klemperer analyse la perversion d’un langage utilisé à des fins criminelles, et comprend ce qui se joue au sein du langage : la préparation des esprits à la destruction des juifs, et la mise en œuvre du génocide. Les mots tuent. Ils conduisent aux chambres à gaz et aux fosses d’Ukraine. Klemperer comprend que le processus de « purification » entrepris par les nazis, commence par une une distorsion du langage.

L’étude de Klemperer est le point de départ d’une réflexion plus large sur le rôle du langage avant, pendant et après les génocides du xxe siècles. Comparaisons et réflexions amorcées lors de plusieurs rencontres interdisciplinaires entre 2008 et 2009. Si les savoirs ont été convoqués, la parole essentielle des survivants était au centre des débats. Avec cette interrogation constante sur les mots «génocide», «guerre» et «témoins», et la volonté de retourner contre eux le langage pervers des bourreaux et des négationnistes, d’en expliciter les mécanismes.

Les auteurs réunis dans cet ensemble d’études et de témoignages apportent tous de nouveaux éléments de réflexion au débat commun, mais aussi dans certains cas, pour leur relation directe avec les événements dramatiques que nous étudions, puisque certains d’entre eux sont des rescapés ou des proches de rescapés du génocide, et portent une parole qui nous relie toujours au réel, aussi inimaginable soit-il: «oui, c’est bien arrivé, et cela pourrait recommencer demain.»

Voir page 37 - 50 : Entrée "Les mots absents" par Janine Altounian. Cet article fait suite à l'intervention que l'auteure a faite à une rencontre "Les mots et le génocide" organisée à Romainmôtier (Suisse) en 2008 par la Direction des affaires culturelles et sociales.

Les Mots du génocide
Collectif sous la direction de Régine Waintrater et David Collin
IMPRESCRIPTIBLE.
français
2011
212
9782940406241

Enfances en guerre - Témoignages d'enfants sur la guerre

Le présent ouvrage s’inscrit dans le droit fil du colloque Enfances en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre, qui s’est tenu à Paris, en 2011, sous le haut patronage de l’UNESCO.
Ce dernier visait d’abord à rendre hommage, à l’occasion du centenaire de leur naissance, à Françoise et Alfred Brauner – deux grands collecteurs de « dessins-témoignages » enfantins. Ceux-ci ont, au long de leur vie, pris au sérieux la parole enfantine comme source de savoir et espace d’expression et d’action. Dans la continuité de leur expérience et de leurs engagements, cet ouvrage entend impulser une réflexion scientifique internationale sur la spécificité des témoignages d’enfants sur la guerre. Il s’attache donc à appréhender l’enfant en guerre à travers sa propre parole et, à cette fin, il fait dialoguer des chercheurs, des théoriciens, des praticiens et des soignants. Cette démarche transdisciplinaire ouvrira, on l’espère, sur une étude décloisonnée des « enfances en guerre ». Cette entreprise participe d’un projet scientifique collectif sélectionné en 2009 par l’Agence nationale de la recherche : « Enfance Violence Exil ».

Enfances en guerre - Témoignages d'enfants sur la guerre
Sous la direction de Catherine Milkovitch-Rioux et Rose Duroux
L'équinoxe
français
2013
272
9782825710180

Le génocide des Arméniens - Un siècle de recherche (1915-2015)

Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. 

Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides.

Le génocide des Arméniens - Un siècle de recherche (1915-2015)
Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian
Hors collection
français
2015
368
9782200294427

Seconde édition des trophées des Nouvelles d'Arménie Magazine pour récompenser les meilleurs ouvrages de 2019 - 15 janvier 2020

Après le succès des Trophées des NAM de l’année dernière, une seconde édition récompensera les meilleurs ouvrages de 2019. Résultats le 15 janvier 2020 à 20 h dans les locaux de l’Ugab (118 rue de Courcelles - 75017 Paris).

Le 15 janvier 2019, au sein du Conseil régional d’Île-de-France, les Nouvelles d’Arménie Magazine inauguraient son premier événement littéraire. Un succès pour la remise des trophées des NAM, qui nous a donné envie de poursuivre l’aventure ! Avec une nouveauté cette année : parce que nous sommes confrontés à une actualité dans ce domaine de plus en plus riche, ce sont 5 ouvrages qui vont être récompensés cette année par notre prestigieux jury. En plus des catégories Histoire, Essai, Roman et Bande dessinée, fait son apparition la rubrique Biographie.

Comme l’année dernière, le jury est composé d’Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Frédéric Encel, Nelly Kapriélian, Patrick Kéchichian, André Manoukian, Michel Marian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Marie-Aude Panossian, Lucile Schmid, Ara Toranian, Valérie Toranian. Une belle palette à laquelle s’est ajouté Charlie Sansonetti, réalisateur et auteur de dessins animés.

15/01/2020
UGAB - 118 rue de Courcelles - 75017 Paris
Seconde édition des trophées des Nouvelles d'Arménie Magazine
15 mn
Lucile Schmid, Janine Altounian, Ara Toranian
Voir la video
10 mn
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