psychanalyse

V - Quand vivre est tout le sacré par Régine Waintrater

Témoignage ou testament ?
À écriture sous conditions, lecture sous conditions
Le premier temps d'un témoignage
Le premier cercle
Rhétorique et temporalité traumatiques
Condamné à investir
En guise de conclusion

IV - Parcours d'un écrit de survivant jusqu'à son inscription psychique, ou Temporalité d'élaboration d'un héritage traumatique par Janine Altounian

Histoire d'un manuscrit paternel sans assignataire
Temporalité de la vie psychique et de l'écriture dans l'élaboration d'une transmission traumatique
Temps de la douleur laissée par la disparition des derniers survivants
Temps du réveil dû aux événements politico-culturels du monde
Conclusion

II - Cartes

Trajet de déportation de Vahram Altounian
Axes de déportation des populations arméniennes et camps de concentration en 1915-1916
Version originale du manuscrit en fac simile
Le Proche-Orient et les régions de peuplement arménien en 1914

I - Journal de Vahram

Lettres de M. et H. Altounian du 29 juin et 30 juillet 1919

Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail analytique

L'ouvrage


Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un héritage traumatique et de son mode d’élaboration au cours du travail analytique. Il a la particularité de comporter, en fac simile, le manuscrit original du témoignage autour duquel il s’origine et s’organise : le Journal de déportation de Vahram Altounian, traduit par Krikor Beledian, reçu et commenté par Janine Altounian, essayiste, traductrice. Le texte intégral de cet ouvrage, dont le témoignage de Vahram à partir de la page 13 (y compris les pages en arménien du fac simile) est disponible sur le site de Mélik Ohanianoù vous pouvez voir comment le jeune plasticien et artiste (sur la photo à gauche avec Janine Altounian) a créé son objet d’exposition visible sur le site du CRAC de Sète,
au Centre régional d'Art Contemporain du Languedoc-Roussillon en détruisant 120 exemplaires de mon livre collectif Mémoires du génocide arménien, Héritage traumatique et travail analytique.
Le fac simile de la totalité du journal  de déportation de Vahram Altounian en alphabet arménien mais en langue  turque, est lu ici par Özgür TÜRESAY, Maître de conférences à l’EPHE et enregistré dans les studios de l’Inalco le 11 juin 2018. Présentation de cet enregistrement : La langue perdue ?

Photo : Vahram Altounian et sa mère Nahidé à Istanbul vers 1919

Cet ouvrage se propose de montrer comment, à partir d’un écrit indéchiffrable pour tout lecteur néophyte, une expérience traumatique débutant à Boursa, petite ville d’Asie mineure, un « mercredi 10 août 1915 », passe par l’épreuve de sa traduction, celle de sa réception et de son élaboration subjective par un héritier pour se transmettre et aboutir, quasi un siècle plus tard, à la présente publication. 

Pour plus d'informations :
- Revoir la Table ronde organisée le 23 mai 2010 au Mémorial de la Shoah.
- Réécouter l'émission diffusée sur Radio Ayp le 2 mai 2009, Au fil des pages avec Pérouse, Satenik, Takoui, à propos de Mémoires du génocide arménien.
- Revoir l'interview de Janine Altounian avec Anahide Ter Minassian dans l'émission « Foi et traditions des chrétiens orientaux » sur France Culture du 13 décembre 2009:

Vahram en berger comme chez les Bédouins, Istanbul 1920

Photo : Vahram en berger comme chez les Bédouins, Istanbul 1919.
La mise en scène de cette tenue rappelle sans doute que la survie de Vahram doit beaucoup au berger arabe qui l'avait accueilli penddant la déportation en 1915 ou au début de 1916 dans le désert de Syrie, non loin de l'Euphrate. 

Cette photo a été faite dans  le même studio que celui de la précédente où Vahram pose avec sa mère.
Elle correspond au rite de la photo "déguisée" en vogue dans la culture ottomane qui aime jouer avec les identités. On peut lire à ce sujet l'ouvrage de Catherine PINGUET qui porte sur les premiers photographes de Constantinople, notamment les Frères Abdullah, des Arméniens qui sont aussi les premiers photographes officiels de sultans : Istanbul, photographes et sultans, CNRS éditions, 2011, collection Pierre de Gigord.

A signaler, le dernier ouvrage de Catherine PINGUET paru en novembre 2018 dans la collection Beaux Livres :
Une histoire arménienne - La photographie dans l'Empire Ottoman 

 

Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail analytique
Sous la direction de Janine Altounian: Janine Altounian, Vahram Altounian, Krikor Beledian, Jean-François Chiantaretto, Manuela Fraire, Yolanda Gampel, René Kaës, Régine Waintrater
Hors collection
français
2009
208
978-2-13-057327-2

PREMIÈRE PARTi E : TRANSMETTRE UNE SAGESSE

1. Savoir faire avec les restes 19

 

Les mains à l’ouvrage de la vie 19

INTRODUCTION

 

Une émotion ineffaçable insiste à vouloir s’écrire 2

Les traces sensorielles d’une joie douloureuse 5

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