Psychosociologie

Entretien avec Janine Altounian : Force de résistance, plaisir et traduction dans la langue de l’autre - Par Élise Pestre

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches  soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).

Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…,  aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.

Dans ce numéro 25 (1/2018) de la Nouvelle revue de psychosociologie : Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

Nouvelle revue de psychosociologie : Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités
04/10/2018
français
Entretien avec Janine Altounian : Force de résistance, plaisir et traduction dans la langue de l’autre - Par Élise Pestre
2018
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