Droit

Débat sur les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés - Centre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - 17 novembre 1990

Dialogue de Janine Altounian avec Jean Gillibert : "Les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés, Les chemins d’Arménie" les interventions de Yeghicheyan, Bianca le Chevalier, et Pérel WilgowiczCentre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - 17 novembre 1990.

Ce débat a donné lieu en 1993 à un Collque à Cerisy, Des origines et des conséquences des processus d'extermination, publié en 1994 sous la forme d'un livre L'ange exterminateur, paru aux Editions de l'Université de Bruxelles, sous la direction de Jean Gillibert et Pérel Wilgowicz.

17/11/1990
Centre de Psychanalyse Evelyne et Jean Kestemberg - Paris
Les conséquences psychiques des génocides chez les descendants des exterminés

Le déni du génocide et ses résultantes, l’idée de reste, l’ampleur de la destruction sur le vivant - Débat organisé par le CRDA le 11 mai 1995

11 mai 1995 participation de Janine Altounian à un débat organisé par le CRDA à l’EHESS avec  A.Finkielkraut, R. Marienstras, J.C. Kébabdjian, A. Ter Minassian,  H. Piralian, J. Hassoun, G. Lussac, sur les thèmes : Le déni du génocide et ses résultantes, l’idée de reste, l’ampleur de la destruction sur le vivant.

11/05/1995
EHESS Paris
Le déni du génocide et ses résultantes, l’idée de reste, l’ampleur de la destruction sur le vivant

Génocide des Tutsi au Rwanda - Rencontre et projections au Mémorial de le Shoah


Après les tentatives de destruction des Arméniens et des Juifs d’Europe, le génocide des Tutsi en 1994 est le dernier des génocides du 20e siècle. Orchestré par le parti au pouvoir au Rwanda, le génocide a fait un million de victimes en l’espace de 3 mois. A l’instar des génocides précédents, celui des Tutsi a commencé par une phase de stigmatisation de la population, s’est poursuivi par la persécution qui allait déboucher sur la mise à mort. Pour autant, ce meurtre de masse caractérisé a ceci de particulier qu’il est le premier « génocide de proximité ». Bourreaux et victimes étaient en effets des voisins, comme sont aujourd’hui voisins les survivants Tutsi et les Hutu convaincus de crimes par les juridictions de proximité mise en place par le nouveau régime. Par son ampleur comme par les mécanismes mis en oeuvre, le génocide des Tutsi pose aux Etats, aux organisations internationales et au citoyen des questions cruciales et toujours actuelles.

 

10/04/2012
Mémorial de la Shoah - Paris
Des Tutsi au Rwanda

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse

L’extermination des Arméniens constitue le premier génocide du XXe siècle. Si, dans le dernier tiers du XIXe siècle, les tueries à rencontre des populations arméniennes sont nombreuses et terribles dans l’État ottoman, en 1915 il s’agit bien de l’éradication d’une communauté humaine millénaire du plateau d’Anatolie par une autorité étatique agissant au nom d’un projet idéologique global stigmatisant un groupe défini de façon religieuse et ethnique et détruit comme tel. Aujourd’hui encore pourtant ce génocide pose des questions de droit (droit pénal international, droits fondamentaux, science criminelle) et de mémoire (question de la reconnaissance, commémorations, monumentalité du souvenir, lois mémorielles). Ce sont ces deux axes qui ont été retenus par l’Institut international de recherche sur la conflictualité (liRCO), spécialisé dans la gestion des situations conflictuelles et post conflictuelles, lors des rencontres internationales qui se sont tenues à l’Université de Limoges pour le Centenaire. Cet ouvrage en est le résultat ; il réunit des approches diverses – juristes universitaires, historiens, avocat, essayiste – propres à revenir autrement sur un dossier empreint de souffrances, de querelles, d’enjeux politiques et diplomatiques qui l’empêchent de se refermer.

Cette publication fait suite aux Premières Rencontres de l’IiRCO – Mémoires des crimes de masse – Le génocide des Arméniens, qui se sont tenues à Limoges en mars 2015.

Le génocide des Arméniens : mémoire des crimes de masse
Sous la direction de Pascal Plas
français
2016
106
978-2-7025-1653-9

Dictionnaire de la violence

Résumé
S’il y a un thème aujourd’hui qui ne cesse de provoquer des débats, autant en philosophie que dans les autres sciences humaines et sociales, c’est bien la violence. Le but de ce Dictionnaire est de donner tous les outils pour en penser les racines historiques, les manifestations contemporaines, la signification profonde.
Plusieurs questions fondamentales sont au cœur de ce Dictionnaire. Doit-on envisager une spécificité de la violence humaine ? L’idée de nature humaine est-elle pertinente lorsqu’il s’agit de réfléchir à la violence ? Peut-on penser un jour éradiquer la violence, comme l’espérait la philosophie des Lumières, ou doit-on accepter l’idée d’une ambivalence intrinsèque des êtres humains qui, soumis à des pulsions contradictoires, ne sont jamais totalement bons ou totalement mauvais ?
Parler de violence signifie aussi s’interroger sur les frontières qui existent entre soi et les autres et sur l’ambiguïté de sa propre existence ; porter un regard d’ensemble sur des pratiques qui vont de l’apartheid à la torture, de l’automutilation au viol, du colonialisme au terrorisme, mais aussi aborder la sexualité et l’inconscient, le passage à l’acte et l’inceste, le travail et la mort. Ces questions, si diverses, sont ici abordées de façon à constituer une analyse globale et renouvelée de l’objet « violence ».

200 auteurs (philosophes, sociologues, juristes, psychanalystes, historiens, théologiens, anthropologues) ont participé à ce Dictionnaire, unique et original, dont les 300 entrées dessinent une solide cartographie des notions et concepts clés, des penseurs et artistes, des références et travaux portant sur la violence, sujet au cœur de la nature humaine et de la modernité.

Article Traumatisme par Janine Altounian.

Dictionnaire de la violence
Sous la direction de Michela Marzano
PUF
Quadrige dicos poche
français
2011
1538
978-2-13-057734-8

12 mars 2015 - Limoges - Rencontres de l' IiRCO : "Mémoires des crimes de masse"

 
En partenariat avec l’association Caucase Arménie Plus, l'Institut international de recherche sur la conflictualité, l'IiRCO, oragnise le 12 mars à la Faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Limoges les rencontres sur "Mémoires des crimes de masse" .
En matière de crimes de masse, le XXème siècle restera celui de l’épouvante. Il s’est ouvert avec l’extermination des populations arméniennes dans l’Empire Ottoman pendant la Première guerre mondiale, et s’est terminé avec le génocide des Tutsis au Rwanda au milieu des années 1990 et le nettoyage ethnique en Ex-Yougoslavie. Entre ces deux moments, le monde a connu l’immense tragédie de la Shoah, et les massacres systématiques d’une partie du peuple cambodgien par le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979.Cette journée d’étude n’a pas pour but de revenir sur les processus de violence de masse (intentions des génocidaires, mécanismes des crimes), champs de recherche largement parcourus ces dernières années. L’approche souhaitée est celle de l’analyse de la mémoire de ces crimes – il s’agit de dresser un état des lieux de la recherche en ce domaine, de revenir sur la gestion des « traces », les tueurs s’étant partout évertués à les effacer –, sur la gestion des politiques mémorielles (étendue, fonction, signification), leur absence ainsi que sur les phénomènes de négationnisme.

12/03/2015
Limoges
Mémoires des crimes de masse

Colloque international du 1er au 3 octobre 2015 sur les "Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse" organisé par l’université de Moncton, au Canada

À l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, un colloque international et interdisciplinaire intitulé Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse est organisé à l’université de Moncton, au Nouveau Brunswick, Canada, du 1er au 3 octobre 2015. L’objectif principal de ce colloque consiste à faire le point sur l’avancée des connaissances scientifiques sur ce génocide et plus largement sur les crimes de masse aux XIXe et XXe siècles. Bien que le colloque soit centré sur le génocide des Arméniens, les communications pourront comporter une dimension comparée. A cette occasion, Janine Altounian (Essayiste et traductrice) interviendra le 3 octobre dans le cadre de la journée consacrée à Traces, documents, témoignages à l’usage de l’humanité, à l'atelier "Diversité des statuts et des sources testimoniales" sur le " Parcours d’un écrit de survivant, Vahram Altounian, jusqu’à son inscription dans son héritage et dans celui du monde ".

Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse
03/10/2015
Université de Moncton, Nouveau Brunswick, Canada

Colloque international du 1er au 3 octobre 2015 sur les "Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse" organisé par l’université de Moncton, au Canada

À l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, un colloque international et interdisciplinaire intitulé Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse est organisé à l’université de Moncton, au Nouveau Brunswick, Canada, du 1er au 3 octobre 2015. L’objectif principal de ce colloque consiste à faire le point sur l’avancée des connaissances scientifiques sur ce génocide et plus largement sur les crimes de masse aux XIXe et XXe siècles. Bien que le colloque soit centré sur le génocide des Arméniens, les communications pourront comporter une dimension comparée. A cette occasion, Janine Altounian (Essayiste et traductrice) interviendra le 3 octobre dans le cadre de la journée consacrée à Mémoire, identité, reconnaissance, à l'atelier " Mémoire, commémoration, remémoration" sur le " Parcours d’un écrit de survivant, Vahram Altounian, jusqu’à son inscription dans son héritage et dans celui du monde ".

03/10/2015
Université de Moncton, Nouveau Brunswick, Canada
Représentations du génocide des Arméniens et des crimes de masse

12 mars 2015 - Limoges - Rencontres de l' IiRCO : "Mémoires des crimes de masse"

En partenariat avec l’association Caucase Arménie Plus, l'Institut international de recherche sur la conflictualité, l'IiRCO, oragnise le 12 mars à la Faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Limoges les rencontres sur "Mémoires des crimes de masse" .

En matière de crimes de masse, le XXème siècle restera celui de l’épouvante. Il s’est ouvert avec l’extermination des populations arméniennes dans l’Empire Ottoman pendant la Première guerre mondiale, et s’est terminé avec le génocide des Tutsis au Rwanda au milieu des années 1990 et le nettoyage ethnique en Ex-Yougoslavie. Entre ces deux moments, le monde a connu l’immense tragédie de la Shoah, et les massacres systématiques d’une partie du peuple cambodgien par le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979.
Cette journée d’étude n’a pas pour but de revenir sur les processus de violence de masse (intentions des génocidaires, mécanismes des crimes), champs de recherche largement parcourus ces dernières années. L’approche souhaitée est celle de l’analyse de la mémoire de ces crimes – il s’agit de dresser un état des lieux de la recherche en ce domaine, de revenir sur la gestion des « traces », les tueurs s’étant partout évertués à les effacer –, sur la gestion des politiques mémorielles (étendue, fonction, signification), leur absence ainsi que sur les phénomènes de négationnisme.
 

15h : Intervention de Janine Altounian, 
Essayiste, membre fondatrice de l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides

Le génocide des Arméniens l’héritage traumatique. Exemple de sa transmission chez une « Française d’origine arménienne »

Programme

Mémoires des crimes de masse – Le génocide des Arméniens
12/03/2015
Limoges - Faculté de droit et des sciences économiques

Table des matières - Parler des camps, Penser les génocides

  • Avant-propos d'I. Wohlfarth et C. Coquio

Place le livre sous le "regard" de l'Angelus novus de W. Benjamin, et de "L'Ange au sourire" d'Antelme.

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