Histoire

L'Histoire trouée. Négation et témoignage

Présentation de l'éditeur

Issu de l’important colloque tenu à la Sorbonne en septembre 2002, L’Histoire trouée propose une réflexion collective sur la mémoire, la connaissance et la visibilité des catastrophes historiques, génocides et crimes contre l’humanité. Universitaires-chercheurs, artistes (littérature, cinéma, photographie), juristes et cliniciens se sont associés dans ce livre pour visiter le couple maudit négation-témoignage, dans une approche résolument humaniste et plurielle qui envisage ces catastrophes à l’échelle du monde (Europe bien sûr, mais aussi Rwanda, Afrique, Cambodge, Argentine, Maghreb, Kurdistan, Arménie, Amériques, etc.). La variété des lieux d’histoire mobilisés par la quarantaine d’auteurs fait ainsi écho à la diversité du questionnement, à l’ampleur de la réflexion : Sommes nous entrés dans une ère de la négation ? Comment disparaît-on de l’histoire ? Qu’est-ce qui rend impensable le crime ? Quels sont les agents institués ou non de la négation, leurs modalités d’action ? De quoi et comment peut-on se faire le témoin ? Quelle est la place de la fiction et de l’imaginaire dans le témoignage ? Quelles sont les temporalités propres à toutes ces questions ?

L'Histoire trouée. Négation et témoignage
Sous la direction de Catherine Coquio
Comme un accordéon
Catherine Coquio
français
2004
608
9782841722488

Janine Altounian : De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage traumatique.


Parution le vendredi 25 mai 2012 aux éditions des PUF, "Hors collection" du dernier livre de Janine Altounian. Dans cet ouvrage, Janine Altounian revient sur un des thèmes fondateurs qui traverse toute son oeuvre autour de  l'élaboration de l'héritage traumatique par le travail de la cure analytique et celui de l’écriture. Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. Il montre par ailleurs combien une telle élaboration est également tributaire du poids des valeurs démocratiques au sein du pays d’accueil des survivants.

Voir le livre 

Lire la suite aux éditions des PUF.

 

23/09/2012
Presses universitaires de France

Table des matières - Parler des camps, Penser les génocides

  • Avant-propos d'I. Wohlfarth et C. Coquio

Place le livre sous le "regard" de l'Angelus novus de W. Benjamin, et de "L'Ange au sourire" d'Antelme.

Parler des camps, Penser les génocides

Résumé

Des essais qui tentent de saisir le sens des assassinats de masse dans leur mode d'intention et de réalisation. Ils ne cherchent pas à effacer les différences entre les camps et les génocides, mais à mieux les saisir en les mettant en relation les uns avec les autres. Extraits du colloque des Universités de Paris IV-Sorbonne et Reims (mai 1997) : l'homme, la langue, les camps.
Parler des camps, Penser les génocides
Ouvrage collectif, sous la direction de Catherine Coquio : Janine Altounian, Krikor Beledian,Raymond Haroutiun Kevorkian, Hélène Piralian.
BAM IDEES
français
1999
688
9782226110930

Le " traumatisme " : approches croisées - Séminaire du 10 février 2012 "Mémoires et usages publics de l'histoire en Europe"

Janine Altounian : Exhumer une trace requiert plusieurs générations après un traumatisme

Séminaire "Mémoires et usages publics de l'histoire en Europe", violences, conflits, guerres organisé à Sciences Po le 10 février 2012 par ISP, CEE, CRIA, EHESS, ENS.
10/02/2012
Sciences Po - Paris
Le traumatisme : approches croisées

La question du trauma dans l'interprétation du passé : colloque international - Fonds Ricœur I EHESS I IPT du 7 au 9 juin

La question du trauma dans l'interprétation du passé :

journée d'étude de l'EHESS le jeudi 7 juin à la Faculté Libre de Théologie Protestante organisée par l'Atelier international de recherche sur les usages du passé

Histoire et trauma : Jeudi 7 juin 17h - 20h 

Janine Altounian (essayiste, traductrice), dialogue autour de son oeuvre et son dernier livre, De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage traumatique, Paris, PUF (parution mai 2012) 

Olivier Abel (philosophe, Faculté Protestante, Fonds Ricoeur), Accueil et modération 

Sabina Loriga (historienne, Ehess), « Introduction » 

Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière (psychanalystes, Ehess), « La revanche de l'histoire » 

Même s’il a subi, au gré des avancées, d’importants remaniements, le concept de trauma, ou de traumatisme, a toujours été central au sein de l’appareil théorique de la psychanalyse. Ces dernières années, il survient de plus en plus hors du champ clinique, dans les tentatives de transmettre l’expérience des survivants, des rescapés, ainsi que des victimes indirectes des expériences génocidaires du 20è siècle, qui n’ont pas vécu l’événement traumatique, mais ont été terrassées par la massivité de la perte (comme les enfants de survivants). Accepté par les sciences sociales, le concept de trauma nourrit également de nombreux textes littéraires ainsi que des oeuvres d’art. Sans doute, est-on devenu plus sensible à la manière dont certains événements historiques perturbent gravement les capacités de symbolisation des individus, attaquant leur capacité de pensée.

 Programme du colloque

07/06/2012
Faculté Libre de Théologie Protestante

Interview de Janine Altounian sur Radio Ayp à « Cartes sur table » le 27 Février 2010

Janine Altounian : qu'est pour vous l’identité arménienne ?

Intervention de Janine Altounian sur Radio Ayp dans l'émission Cartes sur table le 27 Février 2010, animateur Hasmig Papazian, avec Dzovinar Kévonian, historienne et Harold Alexanian, psychanalyste.
 

 

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L’écriture de soi peut-elle dire l’histoire ?

Actes du colloque organisé par la BPI les 23 et 24 mars 2001 dans la Petite Salle du Centre Pompidou à Paris

« De l’écriture de soi à l’écriture de l’histoire, il y va d’une construction narrative. Pour autant, tracer une analogie ou même délimiter les rapprochements entre ces deux registres d’écriture n’est résolument pas le propos de ce livre.

Dire l’histoire : le récit historique suppose, entre autres conditions, une adresse, un destinateur et un destinataire. Cette adresse est complexe, destinateur et destinataire étant l’un et l’autre pluriel, mettant à l’œuvre différents réseaux d’interlocution, impliquant tout à la fois de multiples appartenances et le sol commun de l’appartenance humaine.

L’écriture de soi peut-elle dire l’histoire ?
Janine Altounian, Paul-Laurent Assoun, Claude Burgelin, Antonia Fonyi, Georges-Arthur Goldschmidt, Philippe Gutton, Simon Harel, Jean Hatzfeld, Ghyslain Lévy, Philippe Mesnard, Claude Mouchard, Alain Parrau, Régine Robin, Anne Roche, Jacqueline Rousseau-Dujardin, Carine Trevisan, Claude Vigée, Annette Wieviorka.
BPI
coll. BPI en actes
Jean-François Chiantaretto
français
2002
262
2842460596
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